Une bouteille sur deux de vins de Bourgogne est exportée.
Le Canada est un bon client de la Bourgogne (le 7e) avec 25 millions d’euros pour 4 millions de bouteilles. Ce qui donne une moyenne de 6 euros la bouteille.
Les bouteilles les plus chères se vendent à Hong-Kong (moyenne 20 €), Suisse (12 €), Australie, Luxembourg, Italie (10 €), États-Unis et Japon (9 €), Chine 6 € comme au Canada. Le Royaume-Uni, l’Allemagne, le Benelux achètent le bourgogne à 5 € et moins en moyenne.
Les exportations qui avaient diminué ont repris en 2010 surtout pour le chablis et surtout pour l’Asie.
Nous avons ici un bel exemple de ce qui se fait de bien en Bourgogne. Ce vin de la maison Gambal est très aromatique, exubérant même. Des arômes difficiles à décrire.
En bouche, malgré le fait qu’il a été servi à la température de la pièce, donc trop chaud, il a de belles saveurs de petits fruits. C’est juteux. Je note que c’est aussi minéral, fumé et terreux (champignon).
J’y ai regoûté et bu à table, c’est encore meilleur. Sa belle acidité en fait un vin de repas bien agréable. Une belle sève. Un vin digeste.
Sans herbicides, ni herbicides. Ni collé, ni filtré.
Disponible en ligne et dans 74 succursales.
Les raisins proviennent de Volnay, Pommard et Savigny-les-Beaune.
C’est 100 % pinot noir. J’en profite pour dire ici qu’en Bourgogne on n’a pas le droit de tricher comme aux États-Unis et de vendre du pinot noir mélangé avec d’autres cépages rouges. (Message from California winemakers: Stop slandering our Pinot!)
En passant, pour les professionnels du vin de Montréal, il faut noter que le Salon des vins de Bourgogne qui devait se tenir au Marché Bonsecours le jeudi 24 mars est déplacé à l’hôtel Loft.