La surprise de la semaine. Un lalande-de-pomerol empyreumatique, goudronné, aux notes de crème et de romarin. Des saveurs d’herbe sèche, de bois brûlé. De beaux tanins. Un vin bien sec. De la sève. Une petite amertume en finale. Tout ça lui donne une certaine complexité. Un assemblage de merlot [70%], de cabernet sauvignon et de cabernet franc.
Avec ses 15 hectares, c’est un des plus grands domaines de lalande-de-pomerol. «Une partie des fermentations malolactiques est effectuée en barriques neuves [25%] et l’autre partie en cuves bois. Élevage de 12 à 18 mois en fûts de chêne [dont 35% de fûts neufs].» Servir à 16 °C.
À revoir dans deux ans.
Malheureusement, il en reste peu dans le réseau. Toutefois, 100 caisses du millésime 2003 devraient arrivées en avril ou mai.