Côtes de Provence
Le vin est étonnant avec ses arômes animaux, cuir, cheval, cumin, thé et peut-être rose fanée.
C’est bien épicé en bouche.
Les tanins sont fins. C’est assez élégant, juteux.
Les arômes perçus au nez, cumin, cuir et thé, reviennent en rétroolfaction et assurent une longue finale.
Est-ce que ces arômes sont dus à la présence d’une bonne quantité de brettanomyces? Ou est-ce parce que c’est un produit bio?
La deuxième bouteille a des odeurs de foin brulé, de paille chaude. C’est suret et presque âcre en bouche. Désagréable!
Est-ce un mauvais lot?
Gérard Margeon, dans son livre Les cent mots du vin, écrit que «la découverte d’un vin « bio » ne laisse personne indifférent. Les premières réactions sont tranchées…des sensations déconcertantes et inconnues…bouscule les critères habituels… Ils ne s’imposent pas par la puissance au sens d’une richesse sucrée ou alcooleuse… Ils vont à rebours de beaucoup de profil d’aujourd’hui qui se veulent « sécurisants » parce que linéaire… les rouges délaissent le plus souvent les notes classiques de fruits rouges, pour des arômes de fleurs.»
Syrah et cabernet sauvignon. 30 000 bouteilles.
Alc. 13 %.