Dégusté en mai 2005
Le vin est limpide, presque rubis avec une légère teinte orangée à l’anneau. Le sous-bois, le pruneau, le cèdre et un léger cuir taquinent le nez mais ce sont des effluves plutôt évanescents. En bouche, il offre une belle amplitude qu’on devine pourtant souffrir d’une acidité un peu élevée. Les solides tannins sous-jacents sont presque entièrement fondus mais laissent un peu de sécheresse. Aux parfums du nez s’ajoutent des saveurs d’herbes [thym, estragon?]. Le vin demeure agréable mais on souhaiterait une meilleure définition et un nez moins réservé. On pourrait penser que cette bouteille n’était pas typique de ce vin mais mes notes vis-à-vis les bouteilles précédentes étaient semblables. Boire d’ici 3 à 5 ans. Cave à 13° C.
