Le vin de Jacques Parizeau. Dans le passé, on l’a qualifié de « joli vin », de « rapport qualité-prix intéressant »; à chacun de juger. Ce millésime est d’un rubis très clair [pour du grenache]. Il possède une bonne intensité aromatique, au caractère chimique, végétal, avec un fruité franc mais simple. En bouche, pas très corsé, de beaux tannins accessibles, plutôt acide. Le fruit y est [cerise, pruneau] mais le côté végétal revient et l’alcool se fait sentir. Pas très persistant. Certainement pas un vin de garde. À boire bien frais.
Collioure « Cuvée Coteau de l’Élisette » 2003, SAQ
- par Alain Brault