Mon collègue Bill Zacharkiw écrivait le 16 janvier dans The Gazette qu’on négligeait trop le vin blanc, qu’il fallait lui donner une chance, qu’on ne pouvait pas haïr ce qu’on ne connaît pas (A White-wine apologist).
En effet, il se consomme beaucoup plus de rouge que de blanc au Québec (7 sur 10). On a tous eu de mauvaises expériences avec des vins blancs insipides, trop acides ou trop boisés, ou aux odeurs vraiment trop exotiques de pipi de chat et autres arômes trop loin du fruit.
Aux amateurs de seul vin rouge, je suggère d’essayer ce chardonnay du nord de l’Italie. C’est le Coreth 2006 de la maison Alois Lageder. Cette famille fait du vin depuis 1855.
Nous sommes ici dans la finesse et dans l’élégance. Pas de sucre, pas de bois apparent, pas de saveurs tropicales, pas de flafla. Il se présente avec des arômes discrets et élégants de fleurs. C’est gras, assez costaud, sec et riche, tout en étant fin et élégant. Quel paradoxe! L’acidité est bien équilibrée. Les saveurs persistent très longtemps.
Servez-le à 10 °C et laissez-le se réchauffer lentement, vous découvrirez alors des saveurs et des sensations différentes à chaque gorgée. C’est absolument délicieux!
Accords gourmands avec des viandes blanches, des mousses, des poissons…
Disponible aussi en ligne.
Meilleur qu’en février dernier.