D’où vient cette odeur?
Plastique brûlé, feuilles de tomates, eucalyptus.
Lors d’une dégustation à 15, certains ont aimé, d’autres ont détesté.
Des dégustateurs ont dit que le vin avait un bel arôme d’eucalyptus, d’autres n’ont pas aimé cette odeur qui leur rappelle le viks. Plusieurs ont dit que c’était végétal, feuille de tomate. Puis enfin, plastique chauffé, plastique brûlé, caoutchouc.
Tout ça dans le même verre!
Une personne a émis l’idée que l’odeur pourrait provenir des tubulaires de plastique servant à l’irrigation goute-à-goute chauffé par le soleil.
Deux personnes ont demandé pourquoi les gens au Chili ne détectaient pas cette mauvaise odeur. C’est peut-être que pour eux c’est a contrario une bonne odeur. Sur le site du producteur il est écrit «Bouquet: Ripe plums, cassis, chocolate and tobacco, accompanied with notes of vanilla.»
Une collègue de retour du Chili me dit que là-bas on baigne dans cet arôme d’eucalyptus et qu’on ne trouve rien à redire des vins. Par contre, revenus au pays, ces mêmes vins sentent mauvais.
Ce qui est le plus étonnant c’est que dans un groupe de 15 dégustateurs, une ou deux personnes vont aimer, une ou deux ne vont pas détecter d’odeurs particulières, tandis que les autres vont repousser le verre.
Ah, le monde merveilleux des odeurs!
Lors de la dégustation précédente de ce vin en mai 2007, j’avais noté qu’il était fermé au nez. Aujourd’hui, je fus du nombre de ceux qui ont trouvé ce vin rebutant.