Quelle aubaine: un vin de grande qualité du millésime 1999!
Trois bouteilles d’un même vin; trois vins très différents!
J’arrive au restaurant apporté-votre-vin Chez Bîen à Hull, rejoindre quelques amis (une quarantaine). Chacun apporte une bouteille ou deux. À notre table, hasard, deux bouteilles identiques. Un ami nous dit qu’il a ouvert le même vin la veille «pas terrible, trop boisé, nous n’avons pas aimé.»
J’ouvre la première bouteille avec une certaine appréhension. Le vin est agréable, mature, boisé, mais pas trop, boisé santal et non vanille sur de belles saveurs de canneberge et de tomates séchées. Son acidité vive plait à l’un, mais pas à l’autre. Mature et à boire.
Un ami ouvre aussi la deuxième bouteille. Là, c’est très différent, une masse de fruit qui rend le vin moins acide et moins boisé. Superbe vin qui pourrait faire encore quelques années de cave!
Étonnant! Trois Faustino I 1999 (achetés à quelques jours d’intervalles à la SAQ) qui sont complètement différents!
À quoi est-ce dû? À la synergie, la vie en bouteille? Des vortex différents? À l’heure d’embouteillage? Ou, plus probablement au bouchon de liège, chacun unique, le point faible du vin, son pire ennemie.
Alors, je note le meilleur, le plus fruité, le «plus jeune ’99», superbe à quatre étoiles; le «plus vieux ’99» très bons à trois étoiles.
Disponible dans 111 succursales (le 24 décembre).