Est-ce que ce sera le vin de l’été? Il n’y a pas que les marmottes canadiennes et américaines [voir L’Actualité] qui sont sorties trop tôt et qui se sont fait méduser par les changements climatiques. Elles n’ont pas vu leur ombre. Donc, on prédit un printemps hâtif. Il faudra alors commencer à boire ce vinho verde.
Le vin est légèrement pétillant et peu alcoolisé [9 %]. Les bulles fines disparaissent assez vite et laissent une belle sensation de frisante en bouche. Il dégage des odeurs de muscat et de pêche. L’acidité est vive et mordante [citron-lime], certains la trouveront même coupante [7,5 g/l d’acide tartrique, ph de 3,1]. Les bulles évanescentes ajoutent à la fraîcheur du produit. Ce vino verde [vin vert] n’est pas dans une flûte comme à l’accoutumée, mais dans une jolie bouteille bordelaise teintée de bleu et bouchée par une capsule à vis qui assure sa fraîcheur. Le vin nous semble relativement sec, pourtant il y a près de 12 g/l de sucre résiduel selon le producteur.
Dégusté à deux reprises, j’ai bien aimé. Pourtant, lors de la première dégustation, mes collèges n’ont pas apprécié. Ils l’ont trouvé trop vert et surette. Par contre, les collègues de la deuxième séance ont été élogieux.
C’est un vin à servir à l’apéritif, très froid [ 6- 8 C] sur le bord de la piscine, ou avec des huîtes, des moules, des pétoncles, des salades et des poissons grillés.
Les cépages sont le loureiro et la pedernã. Les vignes poussent le long des arbres, s’étendent de branche en branche. Quelques fois, même on les fait courir sur des fils suspendus [ramadas], ce qui forme des tonnelles. Les grappes sont ainsi protégées du Soleil vif du Portugal et sont bien aérées.
Il n’est pas millésimé.
Un autre beau produit de la maison Sogrape.
Ce beau petit vin est disponible aussi au Yukon et à Terre-Neuve.
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