Parmi les mousseux les plus intéressants sur le marché québécois présentement, il y a les prosecco. Avec les crémants de Limoux et de Bourgogne ainsi que les cavas, ils forment un ensemble de vins mousseux de bon rapport qualité-prix. Mais il y a prosecco et prosecco: la qualité se trouve parmi les Conegliano Valdobbiadene. C’est n’est pas un nom de région facile à retenir, mais c’est entre ces deux villages de petites collines que se récoltent les meilleurs raisins de prosecco: le glera. (Voir la carte.)
Ce Conegliano Valdobbiadene de la maison Masottina provient du secteur est, celui près du village de Conegliano. Plus précisément du Rive di Ogliano. Rive veut dire zone, ou secteur. Les «Rive» sont les meilleurs zones de production de la région. Elles sont au nombre de 43.
Ce mousseux est bien agréable à boire. Doté d’une bonne acidité avec un pH de 3,25, il est équilibré par un aussi bon taux de sucre de 16 g/l. Donc, Extra Dry. Sur une ligne d’équilibre, il penche un peu vers le sucre. Ce qui en en fait à la fois un bon vin d’apéritif et un bon vin de table. C’est rond en bouche, légèrement velouté sur des bulles fines avec des saveurs légères de noisette. Croyez-le ou non, je l’ai servi avec un plat typique du Québec le smoked meat (sur pain Pumpernikel), et ce fut mieux qu’avec de la bière!
Le cépage du prosecco est le glera.
Alc. 11,5 %.
En ligne et dans 26 magasins.
Comment est fait le prosecco? «Après la première fermentation alcoolique, le Prosecco bénéficie d’une seconde fermentation qui permet la prise de mousse. Cette 2ème fermentation faite en cuve clause selon la méthode Charmat est naturelle. Comme pour la méthode traditionnelle (champenoise) c’est un apport de sucre et de levure qui permettent le dégagement de CO2, dans le cas du Prosecco, il est piégé dans la cuve puis transféré en bouteille.» (www.passion-prosecco.fr) C’est la méthode dite cuve close, Charmat en France et Martinotti en Italie.