Ce vin est présenté par le producteur comme « le second vin de Chateau Musar […] issu du même assemblage [cinsault, cabernet sauvignon et carignan], avec un plus grand pourcentage de cinsault, et sans élevage en fût de chêne. […] un vin volontairement plus léger, […] prêt à boire au bout d’un an ». Nous l’avons dégusté à côté d’un Château Musar 1998 [51 $ ].
Il est plus pâle que le Château, avec une teinte plus jeune. Presque aussi expressif au nez, il n’offre cependant pas le même intérêt avec ses arômes de petits fruits rouges, d’épice [poivre] et une note fermentaire qui fait un peu bonbon. La bouche est correcte mais n’a pas le soyeux du Château. Le vin est un peu plus tanique, plus alcooleux, sans le bois pour intégrer le tout. La finale est fruitée, bien sèche et la longueur est acceptable. Tout à fait honnête à ce prix mais, pour quelques dollars de plus, vous pouvez avoir du Hochar Pére et Fils 2000 [23,50 $ ] qui ressemble beaucoup plus au grand vin.
Voir aussi Une verticale de Musar.