On peut ne pas apprécier le style de marketing de la maison Bonny Doon, mais il faut admettre que certains de ses vins sont assez réussis, dont celui-ci à base de mourvédre [les Américains disent mataro]. À l’aveugle, il y a même un dégustateur qui l’a pris pour un Bandol. Servi d’abord trop chaud, il rappelait certains vins du Chili aux arômes chauffés. Une fois rafraîchi, tout le fruit [cerise] s’exprimait, avec une note fumée et du chocolat. La bouche est ronde, assez grasse, avec des tannins plutôt soyeux. Une finale fruitée et une longueur respectable. Le vin a très bien paru, à côté de deux Châteauneuf-du-Pape 2003. Malheureusement, ce n’est pas donné.
Couleur : Rouge
Région : États-Unis