Depuis un an en cave le vin s’est beaucoup amélioré. En mars 2006, j’écrivais qu’il avait beaucoup de tanins, une certaine sucrosité et qu’il était un peu pâteux.
Après un an, les tanins se sont assouplis, le sucre est encore là, on dirait maintenant un boisé sucré. Le vin prend une plus belle forme, la texture est serrée, c’est concentré, le bois se fond progressivement dans l’ensemble. On le perçoit bien ce bois, un bois neuf, un bois de crayon. Les tanins sont encore un peu rudes, il faut alors l’aérer ou le carafer.
Le vin est bien équilibré, délicieux, il donne beaucoup de plaisir. Il faut dire qu’on l’a dégusté après plusieurs vins costauds, un Léoville-Poyferré, un rioja et un barbaresco.
Il est encore disponible à la SAQ et il en arrivera 1100 caisses additionnelles d’ici la fin de l’année.
Il y en a aussi à la LCBO.
Fait surprenant: le lendemain le vin a semblé très boisé (trop même), après un séjour d’une nuit au réfrigérateur!
Est-ce que ce vin va continuer à s’améliorer? Est-ce qu’il va bien vieillir? On verra à l’expérience. Donc, à revoir dans un an.
Assemblage 75 % merlot, 11 % cabernet sauvignon et 6 % de malbec. Le 2004 contiendra plus de cabernet sauvignon (21 %).
Voir les notes du même millésime commenté en mars 2006.
C’est le troisième millésime de ce vin original de la vallée d’Okanagan, en Colombie-Britannique (Canada).