Des producteurs de Toscane voulaient faire modifier les règles de fabrication des rossos di Montalcino. Ils demandaient qu’on autorise l’utilisation de cépages français pour le merlot pour adoucir le sangiovese qui peut être rugueux certaines années. Parmi eux, Piero Antinori, qui pourtant ne produit pas de vin de cette appellation, dit qu’ils sont difficiles à vendre. «Les Rosso n’ont jamais été un succès, écrit-il dans la revue Decanter, les variations de millésime sont très fortes ce qui donne un vin inconsistant d’une année à l’autre. Les traditions, c’est bien beau, mais il faut évoluer. Lorsqu’on a un problème, il faut le corriger.» Cette proposition n’a pas été acceptée par l’assemblée des producteurs de la région. Le rosso di montalcino restera donc pure sangovese.
Oui, ce ne sont pas des vins faciles pour les consommateurs débutants. Ce sont des vins bien acides, droits, quelquefois sévères, difficiles en jeunesse. Ils s’ouvrent lentement. Ils ne sont pas performants en dégustation, mais sont de bons compagnons pour les pâtes, pizza, viandes et sauces tomates. Leur texture est à l’opposée de celle des shyraz. Il n’y a que sept vins de cette appellation à la SAQ.
Celui-ci de la maison Banfi a des arômes de cuir neuf sur une belle structure assez tannique.
C’est un vin juteux, plein de sève. Une finale bien longue et bien agréable.
Un sangiovese sérieux et pas trop sévère.
Encore jeune, décantez.
Disponible dans 85 succursales.
