Il n’y a que quatre vins de l’île de Santorin actuellement au Québec. C’est bien dommage, car là-bas j’ai pu goûter il y a deux ans, des vins très agréables, charmeurs, d’une belle finesse et bien originaux.
Les vignes poussent sur un sol volcanique dur et presque noir. C’est balayé par des vents quelquefois intenses. Les vignes sont souvent montées en panier. Les grappes y poussent à l’intérieur, ce qui les protège des vents et du sel de la mer très proche. (Lire Le vin grec, un secret bien gardé)
L’île n’a jamais subi les ravages du phylloxéra. Les vignes sont plantées directement dans la terre sans greffe.
M. Paris Sigalas y fait des vins de grande classe, tendus, suaves et précis.
Doré pâle. Un bouquet floral sur une note qui rappelle l’odeur de la laine.
C’est à la fois gras et minéral. Une acidité vivre. Des saveurs de miel, de sarrasin et de citron. Une finale salée.
Une longue finale d’ailleurs bien persistante.
L’assyrtiko est le cépage de l’Île. Il y donne des vins secs, minéraux, tendus, vivaces, fins, purs, d’une acidité vive et d’une grande fraîcheur. Ce cépage a la capacité de conserver un bon niveau d’acidité tout en devenant très mûr. Il entre dans la composition du Vinsanto (vin sucré de l’île de Santorin) avec l’aidani et l’athiri. Cultivé sur le continent, il donne des vins plus fruités.
Cépage assyrtiko. Pas de bois. 120 000 bouteilles. Alc. 14,2 %. Acidité 6,5 g/l.
Laissez-le se réchauffer dans le verre à 10 °C.
Servir avec des poissons, fruits de mer, viandes blanches, salades, hors-d’oeuvre, pâtes, pizza…