De belles rencontres et de belles découvertes au Salon des vins de Montréal!
Un grand nombre de producteurs bien sympathiques et enthousiastes à partager leurs vins.
De belles découvertes, des vins de plusieurs régions. La plupart des vins qu’on nous a présentés étaient des importations privées, je dirais de 75 à 80 %.
J’ai vu une dame qui faisait le tour d’un très grand stand demandant à déguster des vins disponibles à la SAQ, et se faire répondre : non, nous n’en avons pas; ou dans quelques cas, un ou deux vins sur une dizaine.
Parmi les très belles découvertes, un pinot noir Campo Romano du Piémont et une Barbera-d’Alba Costa Bruna de Tino Colla, de la Poderi Colla. Un monsieur fort sympathique, très généreux qui faisait goûter ses vins avec un plaisir apparent.
Du côté des mousseux, de beaux champagnes de la maison Devaux, en particulier La Cuvée Collection D (IP) et leur entrée de gamme, Devaux Blanc noir Brut Champagne, très accessible à 51 $ et lui disponible à la SAQ. Des champagnes non agressifs et bien équilibrés.
Les vins de Garofoli, en blanc et en rouge. De nombreux vins du Portugal, là aussi en rouge et de beaux blancs. On ne voit pas suffisamment de blancs du Portugal. On semble pourtant y faire de bons blancs. Le Portugal, un pays très prometteur et à surveiller. C’est probablement de là que nous proviendrons les bons rapports qualité-prix des prochaines années.
Une rareté, La Vigne de ma Mère, un superbe blanc de la maison Gourgazaud. Il est difficile de faire du bon vin blanc me dit-on en Languedoc. Il y fait très chaud. La fenêtre des récoltes est très petite. Si on cueille trop tard nous dit la représentante de la maison Gourgazaud, les raisins manqueront d’acidité et le vin ne sera pas très bon. Mais je constate que lorsqu’on réussit à faire du blanc, il peut être très bon. De la même maison la cuvée Quintus, du corpulent costaud.
Plus délicat, comme ce chardonnay du Domaine du Château de Val de Mercy. Très original comme le Bastardo du Portugal. Un cousin du trousseau du Jura.
De beaux vins d’Alsace présentée par le jeune Paul Rieflé du Domaine Rieflé. De la classe, pas trop de sucre. De toute manière, il y a une échelle indiquant le taux de sucre sur la contre-étiquette des vins de cette maison. Un très bon service à rendre aux consommateurs et qui devrait être suivi par toutes les maisons d’Alsace et d’Allemagne.
Des vins étranges aussi, comme ce sangiovese français dénommé Yo du Domaine de Gournier. Un vin bien rude.
Pour finir en beauté
Ils étaient quatre au même stand, côte à côte, très accueillants, Bérénice Lurton du Château Climens, Laure Planty du Château Guiraud, Aline Baly du Château Coutet et Pierre Montégut du Château Suduiraut. Des sauternes et barsac 2005 et 2006 absolument superbes.
Des producteurs généreux je vous ai dit. On me rapporte même que certains d’entre eux se sont faits réprimandés par leurs agents pour ne pas avoir réclamé de coupons. Et une productrice de répondre : «je suis habitué à faire goûter mon vin, pas à recueillir des coupons.»
Un très beau salon!