Les magasins de la SAQ sont trop grands. Il y a trop de produits.
«J’entre dans un magasin de la SAQ, et c’est comme arriver dans la Tour de Babel».
Ce n’est pas un client ordinaire qui dit cela. C’est la rédactrice en chef de la revue Vins et Vignobles.
Mme Nicole Barette Ryan est dans le monde du vin depuis des dizaines d’années. Elle en connait plus que la moyenne du consommateur lambda. Si elle-même s’y perd dans ces grandes surfaces que sont nos SAQ; alors, imaginez comment se sent le consommateur ordinaire devant ces mille bouteilles.
C’est un commentaire qu’on entend souvent. — Trop, c’est trop. On ne sait pas quoi choisir!
Mme Barette aimerait retrouver ici ces magasins comme à Paris qui se spécialisent dans le bio ou la biodynamie ou les vins nature; ou encore les vins du Rhône, de la Loire, des champagnes ou autres. On y fait de petites dégustations et le client peut choisir du vin à son goût. «Maintenant que les Québécois ont apprivoisé le vin, je crois qu’ils seraient prêts à expérimenter le vin autrement», dit-elle en terminant son éditorial par un «On peut toujours rêver !!!»
C’est un point de vue fort intéressant. Vive la diversité, mais pas dans la confusion!
Vous pouvez lire son éditorial dans l’édition courante du magazine Vins et Vignobles.
Pour avoir une idée de ce qu’est ce genre de magasin, voyez le texte de Marie-Louise Banyols sur un caviste de Barcelone.