Tu seras mon fils, un film sur la relation d’un père vigneron intransigeant avec son fils mal aimé.
Film vu dans l’avion qui nous ramenait d’une semaine dans le vignoble du Languedoc.
Le propriétaire d’un prestigieux vignoble de Saint-Émilion ne veut pas que son fils lui succède. Il le juge incapable et incompétent. Il lui préfère le fils de son régisseur. Donc quatre personnages bien campés par de bons acteurs.
On y parle du vin, mais de manière superficielle. Les personnages ne restent qu’au niveau du nez, des arômes. On y décrit les vins par un catalogue d’odeurs, sans jamais parler de sa structure. Cette manière limitée de voir le vin comme un parfum rappelle le vocabulaire fleuri de la bande dessinée Les gouttes de Dieu.
Le monde du vin est un prétexte pour une histoire un peu banale de relations père-fils. Le personnage du père est exagérément négatif et méprisant et celui du fils est sans colonne vertébrale.
Du point de vue de l’amateur de vin, ce film est peu intéressant.
Toutefois, il faut noter la performance magnifique de Patrick Chesnais dans le rôle du régisseur atteint d’un cancer mortel.