Les pays européens ont fini par s’entendre sur la définition de vin biologique.
Jusqu’à maintenant, il n’y avait pas de règlementation européenne régissant l’appellation vin bio. Il y avait des règles étatiques et privées sur la production de raisins bio, mais pas de règles européennes sur la vinification.
Le vin était ainsi le dernier produit agricole non couvert par des lois européennes sur ce sujet. On ne connait pas encore dans le détail ces règles qui sont le résultat de compromis inter-état.
Les dispositions du nouveau règlement, non encore entièrement publiques, seront applicables à la récolte 2012 et même aux récoltes précédentes.
On sait qu’elles prévoient la réduction des quantités de sulfites maximums, soit 100 mg/l pour le rouge au lieu de 150, et 150 pour les blancs au lieu de 200.
Des producteurs bio actuels disent utiliser le tiers ou la moitié de cela!
Les techniques de l’osmose inverse, le chauffage des mouts et l’utilisation de résines échangeuses d’ion seront permises.
Par contre, la cryoconcentration, la désalcoolisation et la stabilisation tartrique par électrodialyse seront interdites.
L’Italie est le principal producteur européen de vin issu de l’agriculture biologique avec 30 000 hectares en 2010, suivit de la France avec 21 000 ha et l’Espagne pour 17 000 ha.