Ce scandale commence à ressembler à l’irrigation des vignes goutte à goutte.
On apprend d’autres éléments ce matin sur ce micmac incroyable entre des dirigeants de la société d’État des alcools du Québec et un critique américain de vin.
Le journal The Gazette de Montréal, nous apprend, sous la plume de Bill Zacharkiw, qu’une agence de publicité de Montréal, Sid Lee, a aussi été payée pour la production et la post production des trois vidéos de James Suckling.
Pourtant, le 20 avril, la directrice Affaires publiques de la Société des alcools du Québec, Mme Isabelle Merizzi, disait que «James Suckling ne serait pas rémunéré pour la dégustation et la notation de produits (…) James Suckling a été rémunéré 18 000 $ pour la production, la création et l’animation de ces capsules en novembre 2011».(ici)
On apprend aussi que le contrat liant M. Suckling à la SAQ n’a jamais été écrit, mais que c’était «un contrat verbal»!
À lire SAQ is losing credibility
Pour un historique de l’affaire Suckling/SAQ
La SAQ dit avoir payé Suckling pour des vidéos pas pour des notations, 20 avril 2012
La SAQ nous aurait menti, nous attendons les explications de ses dirigeants, 20 avril 2012
Confusion dans le monde du vin au Québec, 18 avril 2012
Quelques nouvelles dans le monde du vin, 24 février 2011