Il est toujours très difficile d’acheter des vins allemands. On ne sait jamais jusqu’à quel point ils sont sucrés, à moins d’y avoir goûté. Surtout lorsqu’on voit le taux d’alcool aussi bas que 8,5 %, on se dit que le sucre résiduel doit être abondant.
Ici, le sucré est très délicat, léger, on dirait tout simplement: un peu sucré. Il a très bien accompagné le filet de porc légèrement arrosé de miel et de sauce soya.
Un bouchon qui visse, quel bonheur, au diable le passéisme et le snobisme.
On observe de petites bulles très fines dans le premier verre. Un nez fin et exotique de fruits tropicaux. Puis minéral à l’aération, c’est un riesling après tout. Une belle fraîcheur en bouche, du fruit frais, litchi. Un léger perlant sur la langue toujours dans le premier verre. Puis, on perçoit bien le délicat sucré en fin de bouche. Pas lourd, un pur riesling savoureux.
Rafraîchissant, c’est comme croquer dans un fruit qui serait un amalgame de pomme et de poire. Ce 2005 est bien meilleur que le 2004.
Prendre avec le porc, les crevettes épicées, en fait avec tout met modérément épicés, ou tout simplement en apéritif. La capsule à vis et le sucre assureront la conservation pour quelques jours.
Il reste très peu de ce vin sur les tablettes. La SAQ en a commandé 12 000 autres bouteilles, dont 6000 arriveront en mai 2008, et le reste en août.
Goutez aussi sont Graacher Himmelreich.