Un zinfandel! Attendez, ne me dites pas que vous n’aimez pas le zinfandel. Moi aussi, je n’aimais pas le zindandel autrefois, jusqu’à ce que je goûte un bon zinfandel.
Souvent on met une croix trop rapidement sur un cépage. Cette semaine j’entendais à la radio (sur Internet bien sûr) une animatrice qui disait ne pas aimer le chardonnay. D’autres personnes disent ne pas aimer le sauvignon. Là je les comprends, il y en a beaucoup trop de mauvais. Certains n’aiment pas le riesling, le gewurztraminer… L’animatrice qui n’aime pas le chardonnay, c’est probablement parce qu’elle en a rencontré trop souvent du mauvais. J’invite un de mes collègues à lui en faire goûter du bon, pas boisé, pas alcooleux, du Jura peut-être?
Pour revenir au zinfandel, est-ce qu’il y a un zinfandel typique? Probablement oui, c’est celui très confituré, gommant et pommadé qui goûte les saveurs fruitées qu’on met dans la gomme baloune. Par contre, il y a des zynfandels pas très typiques qui sont très bons. D’ailleurs, j’ai déjà dit ce que je pensais de la typicité, qui n’est pas nécessairement une qualité.
Ici avec ce Zinfandel de Barefoot, on n’est pas dans le grand vin. D’ailleurs, le producteur n’a pas cette prétention et il demande un prix en conséquence.
C’est un vin léger, aux arômes de cerise, de griotte et de fumée. Floral. On ne trouvera pas ici la grosse confiture habituelle des zinfandels. Les tanins sont très légers, le fruité est franc. C’est peu acide (pH 3,77). Assez sec, il a une certaine sucrosité (0,52 %) et une touche de caramel en finale. C’est bon.
Servir frais à 14 °C.
Non millésimé. Bouchon de silicone. Alc. à 13,8 %.
Disponible dans plus de 140 magasins.