Dites que c’est très cher et réputé…
et le client aimera le vin!
En effet, des études démontrent que plus on pense que le vin est cher, plus on l’aime.
De la même manière, plus on croit qu’un vin est réputé, plus on le trouvera bon!
La connaissance du prix (vrai ou faux) et de la réputation (réelle ou inventée) augmentent la qualité de la saveur du vin!
En somme, ceux qu’on appelle les buveurs d’étiquettes ont peut-être raison. À quoi ça sert de se compliquer la vie? Buvons cher et réputé.
En effet, des études menées chez des consommateurs de vin sous un appareil de détection d’images en résonnance magnétique ont démontré que «l’importance du prix et de la réputation du vin augmentaient le caractère hédonique de sa saveur, attesté par une augmentation de l’activité de perfusion dans le cortex orbitofrontal médian.» (Revue des oenologues)
Une augmentation de l’activité de perfusion dans le cortex orbitofrontal médian, c’est donc ça que je ressens après une bonne gorgée de vin. Mais il semble qu’on puisse le ressentir juste à voir le prix et l’étiquette!
FranceAgrimer a beau dire qu’il ne faut pas éduquer le consommateur; on a juste à lui dire un gros prix et lui montrer une étiquette réputée!
Si je comprends bien, je vais aller déguster chez Margaux, Lafitte et Latour, on me fera boire n’importe quoi et je trouverai cela bien bon! C’est un peu pour cela que les propriétaires des grands crus de Bordeaux ne laissent pas les gourous américains déguster leurs vins à l’aveugle.