Ce produit ne change pas de nom, mais change de région.
Les 2003 et 2005 provenaient des Côtes-de-Tarn, le 2006 du Languedoc, ce 2008 est composé de raisins provenant cette fois du Sud-Ouest. C’est un vin de pays du Comté Tolosan. Les vins de cette appellation peuvent provenir de 13 départements autour de Toulouse.
François Lurton expliquait lors d’un précédent voyage à Montréal au début de 2007, que Fumées Blanches est une marque vendue dans de nombreux pays et que la bouteille ne contient pas le même vin de la même provenance dans tous ces pays.
C’est un sauvignon, en Loire on nomme ce cépage blanc fumé. Ce 2008 est bien herbacé, frais avec de jolies saveurs de menthe. C’est assez vif, bien acide, un fruité croquant. Il me semblait un peu trop herbacé à mon goût. Toutefois, avec la nourriture, ce côté vert disparaît et nous montre un vin d’une belle élégance.
Lors d’une démonstration sur la sommellerie moléculaire, François Chartier nous a servi ce vin avec un taboulé très persillé (persil frais). Le vin semblait lui aussi persillé, avec des saveurs et même une structure de persil. Est-ce que c’est un effet suggestif? De toute manière, ce sauvignon est devenu beaucoup plus intéressant avec le plat, ainsi qu’avec le basilic contenu dans le sandwich. D’herbacé, il nous semblait maintenant parfumé. Donc deux étoiles seul, deux et demi avec le plat. Intéressant!
C’est encore là une belle démonstration qu’il faut autant que possible juger aussi les vins avec les plats.