On demande quelquefois des prix bien élevés pour certains vins. Des vins «icones» comme on dit.
Qu’est-ce qui justifie ces prix? La rareté, le prestige (de celui qui vend, de celui qui achète), la renommée, la cupidité…
Un comportement étrange qui peut paraître amoral.
Est-ce que des vins à 100 ou 300 $ sont meilleurs que d’autres à 30 ou 50 $?
Quoi qu’il en soit, il y a des personnes qui acceptent de payer ces prix, au grand plaisir des commerçants.
Mais ce système de hausse continue du prix de certaines bouteilles a quelquefois des ratés.
Le consommateur ne suit pas toujours la courbe inflationniste de certains marchands.
Il faut alors reculer et redescendre la pente des prix. C’est le cas ces jours-ci de certains vins que les deux magasins Signature de la SAQ présentent en liquidation.
Il y a là des vins connus, d’autres qui me sont complètement inconnus!
Parmi les connus: le Valandraud qui passe de 437 $ à 349 $. Une réduction de 88 $.
Ce vin a une certaine histoire. Ces producteurs Jean-Luc Thunevin et Murielle Andraud ont créé un vin de garage à la fin des années 80: le Vallandrau. Ils en demandaient déjà un prix très élevé. Cela a fonctionné, des gens se sont mis à acheter ce vin cher. Il a par la suite été bien encensé par des critiques américains. Ce n’est pas la première fois que son prix est réduit. En 2007, le prix de ce même millésime est passé de 442 $ à 355 $ à la SAQ. Voir à ce sujet mon article d’octobre 2007 Valandraud 2003.
D’autres vins sont aussi en liquidation. Est-ce que vous les connaissez?
Torbreck Les Amis Barossa Valley 2006, 203 – 61 = 142 $
Castello Dei Rampolla d’Alceo Toscana i.g.t. 2003, 189 – 47 = 142 $
Vigneto La Casuccia Chianti Classico 2004 202 – 60
Château Laville Haut-Brion 2002, 217 – 66 $
Crosara Maculan Breganze 2001, 159 -16 $.