Il y a 777 vins mousseux à la Société des alcools du Québec,
dont 421 champagnes; 75 proseccos; 64 crémants; 49 cavas et autres.
Comment les choisir? C’est bien difficile!
Ça dépend de son gout, de ce que l’on cherche et pour quelle utilité.
On ne prendra pas nécessairement le même mousseux en apéritif, au repas, avec les fruits de mer ou au dessert.
Le taux de sucre est très important dans les mousseux. Il peut varier énormément de moins de 3 grammes au litre pour les extrabruts à 12 pour les bruts; à 17 pour les extras secs et 32 g/l pour les secs. Ce sont des vins très acides; alors quelques grammes de sucre feront toute la différence.
Souvent en apéritif, on préfèrera les mousseux qui contiennent un peu de sucre résiduel et les bruts seront plus appropriés pour accompagner les mets et surtout les fruits de mer.
La qualité des bulles est primordiale. Je parle ici des sensations laissées par les bulles en bouche et non pour les bulles qu’on voit dans le verre qui dépendent surtout du verre lui-même.
La température de service est très importante. Servi froid, le mousseux semblera plus acide, plus dur et moins savoureux. Alors vaut mieux le laisser se réchauffer un peu dans le verre.
Le champagne n’est pas toujours meilleur que les autres vins effervescents, mais il sera presque toujours plus cher. Il y a des cavas plus agréables et des crémants plus savoureux que de nombreux champagnes d’entrée de gamme.
Dans quel verre, doit-on les boire?
Là, il y a trois écoles, l’école des jolies bulles qui montent; l’école des aromes au nez et l’école des saveurs et sensations en bouche. Certains préfèrent le visuel, donc la flute; d’autres les aromes, donc le grand verre. Moi, je préfère les saveurs en bouche, donc retour aux flutes pour les saveurs et le visuel.
Finalement, les vins effervescents sont souvent des vins de grandeS productionS, de grosses productions, fait en très grandes quantités; des vins que l’on peut souvent qualifier de vins industriels. En général, ils ne sont pas aussi complexes que les vins secs. On les boit alors plus pour les bulles, pour les sensations que pour les saveurs.
En terminant, rappelons-nous que les mousseux soulent plus vite que les vins secs, car le gaz carbonique pousse plus rapidement l’alcool dans notre organisme et que ça monte plus vite à la tête.
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